` `
Sélectionner une page
L'édito de julien le bot

Bonjour, c’est Julien, 

Et je commence avec un remerciement : vous avez été très nombreux à lire notre newsletter hors-série de fin d’été*. Et cela donne naturellement très envie de continuer de vous accompagner. 

Justement, pour ce lundi de rentrée marqué par un retour des fortes chaleurs, je vous propose de revenir sur le journalisme d’adaptation que nous prônons dans le cadre de nos formations “climat”.

L’été que nous venons de traverser avec des incendies géants au Canada, en Grèce, en Algérie, ou même à Hawaï, des océans en surchauffe, ou encore des inondations meurtrières en Inde, nous rappelle que les épisodes météorologiques d’une extrême sévérité sont appelés à se répéter.

Pour autant, faut-il se contenter de chroniquer le désastre ? Evidemment, il est essentiel de continuer de couvrir les conséquences du dérèglement climatique. Mais il est fondamental, aussi, d’apporter dans le débat public des éléments d’information et des récits susceptibles d’éclairer les voies de l’adaptation de nos sociétés.

Pour le dire autrement, il est préférable d’éviter les oppositions frontales à la fois désespérantes et démobilisatrices. Exemple avec un débat de rentrée organisé sur France Inter (et épinglé par l’association Quota Climat) : en invitant Claire Nouvian, fondatrice de l’ONG Bloom, dont la mission est d’alerter sur la gravité de la situation pour nos océans, et l’essayiste Pascal Bruckner, connu pour ses inclinations climato-rassuristes, on propose aux auditeurs une séquence de clash, en lieu et place d’une conversation éclairée. 

La transition climatique (et plus largement écologique) nécessite une toute autre mise en perspective : ce n’est pas “pour” ou “contre”. “Grave” ou “pas si grave”. L’enjeu, c’est aujourd’hui de rendre saillants et le plus concrets possibles les arbitrages auxquels nous sommes confrontés (citoyens, entreprises, institutions, etc.), et les clivages politiques sous-jacents (à l’échelle locale, nationale, et internationale). 

Et cela va même au-delà : nos concitoyens se détournent parfois de l’info parce que nous ne parvenons pas toujours à voir la longueur d’avance qu’ils ont sur les institutions dans leurs usages quotidiens. Prenez, par exemple, l’article suivant, publié en mai dernier par Le Télégramme : “Mariés à vélo à Rennes : ils racontent leur expérience”

Regardez sur un moteur de recherche ou sur Instagram : nombreux sont celles et ceux qui, comme ces mariés, sont déjà dans “l’adaptation” en se lançant dans des mariages à vélo (et plus nécessairement en automobile pétaradante). Ce n’est qu’un petit exemple, mais derrière l’anecdote pointent les évolutions des comportements.

Bref, on en reparle quand vous voulez, toute l’équipe de Samsa.fr vous souhaite une bonne rentrée !

Julien Le Bot 

Responsable innovation Samsa.fr et Samsa Africa

* Newsletter hors-série de fin d’été : “On a sélectionné pour vous les infos essentielles de l’été” 

`
`