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L'édito de Philippe Couve

Bonjour, c’est Philippe, 

Je vous ai sondés la semaine dernière sur les vertus et les vices des intelligences artificielles génératives dans le domaine du journalisme et de la production de contenus.

Vous avez été une cinquantaine à répondre et voici votre point de vue (évidemment cet exercice n’a aucun caractère scientifique).

83,7 % d’entre vous ont déjà mis les mains dans le cambouis des IA et testé des outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT, DALL-E ou Midjourney.

Résultats typeform

98% d’entre vous pensent que ces outils sont exploitables par les journalistes et voici dans quels domaines :

Parmi les raisons qui pourraient pousser les journalistes à s’emparer de ces outils, vous parlez de “permettre aux journalistes de se concentrer sur l’essentiel”, de “gagner du temps sur les tâches répétitives, notamment en datajournalisme”, d’être plus efficace “dans le travail de recherche et dans l’élaboration du plan d’un article”, pour “exploiter les sujets potentiels dans un domaine complexe”, pour “identifier le discours dominant sur un sujet”, pour “brainstormer et trouver des titres”. pour “faire émerger des liens entre des infos”. pour “personnaliser les contenus”, etc.

Parmi les risques que vous identifiez, il y a:

  • la déshumanisation de l’écriture qui pourrait accompagner le remplacement des journalistes par des IA
  • le trop-plein d’infos et de fake news
  • les erreurs, les biais, la distorsion de vérité.
  • l’affaiblissement de l’esprit critique, l’uniformisation du ton, l’appauvrissement du vocabulaire
  • la démultiplication du plagiat (“se faire voler son travail par une IA”, redoute une pigiste)
  • la paresse intellectuelle
  • la perte de confiance, car absence de traçabilité. 

L’un de vous écrit : “Il faut savoir s’en servir (et donc apprendre, comme pour tout outil) et il faut le considérer comme un outil d’appoint et non comme de la main d’œuvre !”

C’est bien la voie dans laquelle nous souhaitons nous engager chez Samsa: faire de l’IA un outil au service d’un meilleur journalisme et non pas un outil de remplacement des journalistes.

Nous travaillons sur ces questions afin que notre catalogue de formation évolue au fil des nouveaux usages et besoins. Si vous voulez qu’on en parle, écrivez-nous sur [email protected]

Bonne semaine

Philippe Couve

Directeur de Samsa.fr et Samsa Africa

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