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Kelly Nuxoll, relate sur NewAssignment.net (Open source radio in Africa), sa rencontre avec le Français Etienne Rougerie rédacteur en chef de Radio Okapi, la radio installée par l’hélvétique Fondation Hirondelle et les Nations unies en République démocratique du Congo.

rdc_okapi.jpgRadio Okapi travaille depuis des années dans une logique de journalisme collaboratif. En effet, compte tenu de la taille du pays et des difficultés de déplacement (absence ou mauvais état des infrastructures + conditions de sécurité), il n’est pas possible d’envoyer les reporters de Radio Okapi partout où il se passe quelque chose.

Dans ce contexte, lors des élections de l’été dernier, le réseau de correspondants locaux (« journalistes citoyens »?) mis en place par Radio Okapi a été mis à contribution pour collecter les résultats. A un moment où les deux camps qui se faisaient face proclamaient déjà leur victoire, la radio a été en mesure de donner une estimation des résultats très proche du résultat final qui a été validé plusieurs semaines plus tard.

Selon Rougerie, les enjeux sont assez simples pour les médias africains, particulièrement en Afrique de l’Ouest:

  • gagner une crédibilité
  • produire à coûts réduits
  • échapper à la censure et au contrôle politique

Selon lui, le système d’un réseau de correspondants locaux amateurs permet de gagner sur les trois tableaux. Et même si « les choses avancent lentement » en Afrique, Etienne Rougerie assure: « je suis venu ici pour apprendre le journalisme au Congolais. Finalement, c’est eux qui m’ont appris beaucoup de choses« .

Et si l’Afrique avait quelque chose à nous apprendre dans la mise en place du « journalisme citoyen »?

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