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CFJ: la première formation de journalistes (vraiment) multimédia en France

Pour les journalistes, le multimédia n’est plus une option et le CFJ (Centre de formation des journalistes) l’a compris en décidant de l’intégrer très profondément dans la formation des jeunes étudiants-journalistes et en pérennisant la spécialisation « journaliste multimédia / développeur éditorial ».
En me basant sur le portait-robot du journaliste multimédia en 2009 élaboré au printemps dernier, j’ai dessiné le programme de formation dans son volet multimédia (merci encore à ceux qui ont pris part à l’élaboration de cette réflexion).

C’est d’abord un premier programme destiné à tous les étudiants (qu’ils se destinent à la télé, à la radio où à la presse écrite), puisqu’il fait partie du tronc commun des enseignements au côté des techniques de base rédactionnelles et autres « modules » historiques. Les bases du métier de journaliste demeurent, le propos n’est pas de prétendre les réinventer. En revanche, le web renouvelle les modalités d’exercice du métier. C’est cette dimension qui est proposée à tous les étudiants.
C’est un second programme ensuite, celui de la spécialisation « journaliste multimédia / développeur éditorial » qui doit assurer la formation de journalistes qui seront capables de tirer partie de toutes les opportunités offertes par les nouveaux médias. Ils devront être à même de traduire les projets éditoriaux pour les nouveaux médias.
Il ne reste plus que quelques jours avant la rentrée des étudiants du CFJ (Centre de formation des journalistes), le temps de peaufiner les derniers détails pratiques. Quant au contenu des enseignements, il sera le suivant:

Leçon inaugurale de Francis Pisani

Première année (tronc commun)

Deuxième année (tronc commun)
Deuxième année (spécialisation multimédia)
Deux stages dans les équipes rédactionnelles de sites d’info 
Deux projets multimédia

Quelle formation multimédia pour les journalistes? C’était la question. Nous sommes partis d’une page blanche il y a un peu plus d’un an. Voilà donc le résultat du travail de réflexion et des premiers pas effectués l’an dernier. Allez, maintenant yapluka…

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