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Bloguer en 2CV dans le désert

[Avertissement: ceci est un billet spécial copinage]

Manu Pochez est un garçon pas ordinaire. Du genre qui prend un mois de vacances pour faire Paris-Kaboul en 2CV (c’était il y a 2 ans et on en trouve des traces ici même si le premier lien est brisé).

Comme je le soupçonne d’aimer ça, il remet le couvert et il part demain (mercredi 9 avril 2008), toujours en 2CV.

Départ: Bamako. Arrivée: Dunkerque.

Vous l’aurez compris, le Paris-Dakar, très peu pour Manu.

Au fait, Manu Pochez est technicien radio à RFI et l’un des tous premiers à avoir saisi l’intérêt et l’importance du multimédia.

Je me souviens encore des galères techniques, ici à Paris, pour récupérer ses photos envoyées de Bagdad au moment de l’arrivée de l’armée américaine et ma surprise de découvrir d’exceptionnelles images. Elles auraient mérité de figurer dans le fil des plus grandes agences de presse.

Mais revenons à nos moutons 2CV, pendant tout le trajet Bamako-Dunkerque, Manu Pochez et son co-équipier, Thierry Bocoum, vont bloguer en texte, en photo et en vidéo.

Leur adresse pendant le périple: www.rfibamakodunkerque.com

Pour Manu, rien d’impossible, même en plein désert. Son portrait vous le confirmera:

« C’est le genre de gars qui peut tenir 48 heures avec une simple boîte de sardine et une bouteille de pastis » Voilà la première chose qu’on m’a dite sur ce bon vieux Manu avant de partir en mission. Le truc qui impressionne, forcément, surtout quand on a soi même jamais pensé à dévaliser le rayon conserves de la supérette avant de filer vers Roissy.

Le souvenir éprouvant d’un poulet tandoori qui avait depuis longtemps dépassé la limite d’âge a dû passer par là. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Comme le marin au long cour, le technicien radio se doit d’être prévoyant et se méfie des cuisines lointaines.

C’est aussi cela l’une des premières qualités du « bon » technicien. Il faut être capable de débrouiller n’importe qu’elle situation en un rien de temps, il faut encore penser pour deux et en l’occurrence pour la ou le camarade journaliste qu’on vous a refourgué le temps d’une mission.

Généralement, vous ressortez de l’épreuve affublé d’un surnom tiré tout droit des séries américaines : « Manu les bons tuyaux, » « Manu le Mike Gyver de la radio. » Tous ses camarades de jeux auront mille et une anecdotes à vous raconter à ce sujet.

Bonne route à tous les deux.

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