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Le web: ultra-cool ou ultra-libéral?

Francis Pisani se réjouit de la mise en place par Netflix d’une avancée sociale majeure: les vacances illimitées. « Le fait de mesurer le temps de repos “est une relique de l’ère industrielle”, estime Reed Hastings le patron et fondateur de la boîte« , rapporte Francis.

Voilà une information qui entre en collision avec deux autres parues récemment. Sous le titre « Trouble in paradise – Google’s second class citizens« , le site Valleyweg rapporte que des employés de Google vont être déclassés pour être payés à l’heure de travail (avec pause sandwich de 30 minutes) et pouvoir « bénéficier » d’heures supplémentaires. « Google a du mal à convaincre ces employés qu’ils ont tous été créés égaux aux yeux de Larry et Sergey« , se gausse Valleywag en évoquant les « peons » qui valident les Google ads.

Dans la série des nouvelles qui font mal, Tim O’Reilly redoute que la crise que traverse le San Francisco Chronicle ne soit plus profonde que prévue à tel point que le patron du journal, Phil Bronstein, aurait lancé: « the news business is broken, and no one knows how to fix it » (le marché de l’information est pété et personne ne sait comment le réparer). Pas de précision sur le nombre de licenciements prévus mais une chose semble sûre, tous les contrats à durée déterminée vont dégager.

Pour boucler la boucle, je suis en train de lire « Citoyens sous surveillance. La face cachée d’Internet « . Ce bouquin (mal titré) date de 2005 mais il est particulièrement décapant sur l’impact objectif du Net et des nouvelles technos en termes économiques et de surveillance des salariés et citoyens.

Il est des jours comme ça…

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