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WhatsApp est souvent présenté comme l’un des axes privilégiés de circulation des fake news. Le Monde vient de décider d’aller publier ses infos concernant le coronavirus et les infox qui l’entourent sur l’application de messagerie. Le média a pu bénéficier de l’expérience déjà acquise par le Monde Afrique depuis 18 mois. En effet, WhasApp est central dans la circulation de l’info en Afrique. Et c’est aujourd’hui via les statuts WhatsApp que l’équipe du Monde Afrique informe son audience.

Le Monde vient de lancer une offre sur WhatsApp à l’occasion de la crise du coronavirus. Elaborée par l’équipe des Décodeurs, cette proposition éditoriale vise notamment à tordre le coup aux nombreuses fake news qui pullulent en ligne.

Si l’utilisation de WhatsApp est encore relativement limitée chez les médias européens (20Minutes, Le Soir et quelques autres s’y sont essayés), elle est centrale en revanche sur le continent africain.

Au sein du Monde, Le Monde Afrique avait pris en compte cette tendance depuis près de 18 mois. Une expérience interrompue lorsque le géant américain (WhatsApp appartient à Facebook) a décidé de modifier ses règles de fonctionnement au nom de…. la lutte contre les fake news.

C’est la rédactrice en chef du Monde Afrique qui est l’invitée d’A Parte cette semaine. Maryline Baumard détaille les nouvelles manières d’exploiter WhatsApp mise en oeuvre à destination du public présent sur le continent africain notamment en exploitant les statuts WhatsApp pour diffuser de l’information.

 

Cette forme de story à la mode Snapchat ou Instagram ouvre de nouveaux horizon pour Le Monde Afrique en permettant la production de pastilles réellement multimédia qui mêlent vidéo, photo, texte, dessin et audio. Avantage: il est facile d’intégrer des liens dans les statuts WhatsApp, ce qui permet de rediriger du trafic vers le site web du média (Le Monde Afrique propose des contenus qui sont majoritairement en accès libre contrairement au Monde classique).

 

« Cela ne change pas l’info qu’on donne. On repart toujours de notre info de base. Ce qui change, c’est son mode de présentation. C’est la porte d’entrée qui change et qui va faire que l’on est plus engageant et que l’on va aussi permettre à des gens qui n’ont pas envie de lire cinq feuillets sur les tests coronavirus d’avoir cette information. Et puis, petit à petit, d’aller de plus en plus vers des articles plus longs.« 

Maryline Baumard
Rédactrice en chef
Le Monde Afrique

 

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