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L’impulsion pour écrire ce billet est venue de Belgique (merci Damien) avec Pas le temps de bloguer ? Et ton Facebook, c’est du poulet !?

(Photo: PhOtOnQuAnTiQuE via Flickr)

(Photo: PhOtOnQuAnTiQuE via Flickr)

« Ca me fait de plus en plus marrer d’entendre des gens me dire “je n’ai pas le temps de bloguer” mais qui passent des heures à chatter sur MSN, à partager leur préférences musicales/culinaires/sexuelles sur autant de forums dédiés,  à commenter jusqu’à plus soif la dernière idée de la ministre Machin sur les sites d’info ou à poker leurs potes à longueur de journée sur Facebook. »

Le constat est imparable. Plus on twitte, friendfeede, facebooke et moins on blogue. Mais la question n’est pas là. La question est: est-ce la même chose ou pas?

Au Royaume-Uni, Paul Bradshaw s’est posé la même question. Et il demande à ses lecteurs de tenter de définir ce que bloguer veut dire sans faire référence à la technologie.

Parmi les réponses des lecteurs de Paul, je retiens

  • Initier, provoquer, guider une conversation mondiale
  • écrire dans une relation unique au temps
  • démontrer son expertise en étant transparent et ouvert aux commentaires
  • transformer un monologue en conversation
  • créer une communauté interconnectée de rédacteurs et de lecteurs

Explorer les possibilités des réseaux

C’est peut-être finalement cette dernière réponse qui donne la clef.
Bloguer, c’est le fait d’écrire en réseau, pour un réseau, avec un réseau. Le caractère distinctif du blog, c’était l’exploration des possibilités des réseaux. Le blog était le premier à l’offrir. Il n’est plus seul désormais avec le développement des autres outils que l’on réunit sous l’appellation de réseaux sociaux.

PS. En terminant ce billet, je constate que Nicolas Voisin évoque aussi le sujet.

[Mise à jour: Lire le passionnant Why I blog? de Andrew Sullivan via Francis Pisani]

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