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Ma grand-mère disait qu’on ne monte pas au cocotier si on n’a pas une culotte propre. Un conseil que pourrait méditer Jean-Pierre Elkabbach après que sa rédaction a annoncé (faussement) la mort de Pascal Sevran.

LePost se fait un malin plaisir de détailler la chronologie du plantage.

Europe1 s’explique et s’excuse de manière laconique tandis que les internautes se lachent un peu contre la radio.

Jean-Pierre Elkabbach, le patron d’Europe 1, trouve que « les nouvelles technologies posent des problèmes inédits à notre métier ». C’était dans une interview accordée à La Croix, il y a quelques jours.

Si elles permettent d’élargir l’offre à la planète et de favoriser comme jamais l’accès à l’information pour tous, elles s’accompagnent par ailleurs d’une suspicion : quelle est la part du vrai et du faux, de l’annonce et du ragot, du savoir et de l’opinion ? Une information lancée sur le Net peut être reprise par tous les médias hexagonaux, voire internationaux. À l’ère de l’immédiateté, de l’apparence, de la dictature de l’émotion, la contagion est générale. À la manière du marché boursier, il y a une hypersensibilité et une hyperréactivité à toutes les nouvelles, vraies ou fausses. Il faut bien comprendre que cette mécanique emporte tout le système médiatique, et, avec lui, l’indispensable respect de la vie privée, de la dignité, de l’intimité. Même les maîtres en médias peuvent être submergés par cette vague.

Dans les compagnies aériennes, il existe une règle: on ne fait pas de pub ou de communication sur les questions de sécurité (parce qu’on n’est jamais à l’abri d’un incident/accident). A méditer, sans doute.

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