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Photo: campuspartymexico via Flickr

Au hasard de pérégrinations en ligne, je tombe à nouveau sur ce compte-rendu de l’intervention de Ben Hammersley à l’occasion de la dernière conférence Lift de Genève. Son propos (retranscrit par Hubert Guillaud, le rédacteur en chef d’Internet Actu) n’a rien perdu de sa pertinence lorsqu’il questionne l’injonction à innover que nous entendons régulièrement (et que je n’ai pas été le dernier à lancer).

Que peut-on faire ? Quelle est notre mission ? s’interroge Hammersley. “Nous n’avons cessé de parler d’innovation, de technologie, de rupture… Mais ces mots ne nous ont pas aidé à convaincre, à faire comprendre de quoi nous parlions.

Notre premier problème, n’est pas d’encourager l’innovation : les gens vont innover de toute façon. Notre premier problème est de traduire l’innovation entre ceux qui ne la comprennent pas et ceux qui la vivent sans la penser. Nous devons ouvrir le chemin pour que les plus jeunes puissent passer avec cette révolution.

Notre premier problème n’est pas l’innovation, mais de la traduire pour que tous la comprennent. Demandons nous comment pouvons-nous expliquer à notre mère, à notre patron, ce que nous faisons… Expliquons leur. Traduisons leur. C’est cela qui est important. C’est en tout cas bien plus nécessaire que d’encourager les gens à innover.

Est-ce que l’un des enjeux centraux du journalisme d’aujourd’hui n’est pas précisément là ? Je le crois de plus en plus.

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